Lacan pose comme principe que l'analyste ne s'autorise que de lui-même, c'est-à-dire qu'il ne peut se démettre de la responsabilité qu'il prend dans l'exercice de sa fonction au nom de son appartenance à une quelconque association d'analystes.
Le transfert étant défini par Lacan comme tromperie dans une référence éthique, et le désir comme désir de l'Autre dans sa théorie du fantasme, la relation analytique met au premier plan le désir de l'analyste comme formant l'axe de la cure ; la fin de l'analyse et sa théorisation, renvoyant à la démystification de la fiction mise en place.
Il convient de distinguer désir du psychanalyste, du désir d'être psychanalyste. Le désir d'être psychanalyste renvoie au désir qui anime l'analyste de faire institution, d'instituer l'Autre à cette place qui rend possible que la vérité parle. Il s'agirait alors de l'inscription de ce désir quelque, part pour un travail.
Je n'aborderai pas cette question du désir d'être psychanalyste qui renvoie à la question de l'institution. Je me propose de questionner ce que l'on nomme le désir de l'analyste sachant qu'il n'est pas dissociable de la psychanalyse elle-même.
Lacan nous dit :
" La formation du psychanalyste exige qu'il sache dans le procès où il conduit son patient autour de quoi le mouvement tourne. Lui doit savoir, à lui doit être transmis et dans une expérience, ce dont il retourne. Ce point pivot c'est ce que je désigne sous le nom de désir du psychanalyste. "
C'est par le biais de deux textes que je me propose d'avancer un peu dans cette question du désir de l'analyste.
Le devenir psychanalyste se situant au niveau des effets de transfert, à ce temps d'alternance d'une question surgie entre transfert et contre-transfert, j'ai choisi comme premier texte le livre " Sabina Spielrein, entre Freud et Jung " ; en effet le cas de Sabina Spielrein est exemplaire dans la mesure où il met en évidence l'affrontement de Jung aux prises avec un contre-transfert violent avec une de ses premières patientes, Sabina. Pour situer rapidement l'histoire de cette analyse : il s'agit d'une jeune patiente, hospitalisée pour un épisode psychotique, rapidement résolu, grâce à l'intervention de Jung. Celui-ci fasciné par l'intelligence de Sabina, lui conseille de devenir psychiatre. Après sa sortie de l'hôpital, tout en continuant son analyse en privé chez Jung, elle s'inscrit en médecine et prépare avec lui son mémoire de psychiatrie sur le " contenu psychologique d'un cas de schizophrénie ".
Une liaison amoureuse les lie alors qu'elle est toujours en analyse chez lui. Les nombreuses pages du journal de Sabina relatent ses affinités intuitives avec Jung, leur goût commun pour la musique de Wagner par exemple. Cet amour entre Jung et Sabina né dans la relation analytique produit un très fort attachement de la patiente à son analyste. Sabina en arrive à désirer un enfant de lui, Jung, incapable alors de quitter sa femme, provoque une rupture brutale avec elle. C'est alors que Sabina, trahie par l'amant et par l'analyste fait appel au professeur Freud pour s'y retrouver dans cette aventure. Freud ne la reçoit pas tout de suite, l'incitant à faire un examen personnel sans intervention extérieure. Plus tard, elle fréquente les séminaires de Freud et se trouve prise dans l'histoire de la rupture Freud – Jung malgré son désir de maintenir leur lien. Elle reprend une analyse avec Freud qui finit par en accepter l'idée. Elle se détache progressivement de Jung et produit des écrits dont un travail sur l'instinct de mort intitulé : " la destruction comme cause de la naissance " qui suscite beaucoup de résistance de la part de Freud.
La question de la difficulté de Jung dans le maniement du transfert avec cette patiente difficile me paraît intéressante à approcher car elle nous renvoie à la clinique actuelle qui nous confronte souvent à des cas difficiles.
La question du désir de l'analyste chez Sabina, de sa séparation d'avec Jung paraît importante dans cette histoire ainsi que celle de son passage à la production d'écrits théoriques.
Jung exemplifie la difficulté du travail de l'analyste dans sa proximité avec la jouissance de l'Autre. Travail de l'analyste orienté par son désir opérant dans la cure, qui dans son acte vise un point de réel, un point d'insu, point d'appel de la parole qui pousse à dire vrai. Désir, averti par l'expérience d'être passé par une analyse. Or Jung était relativement inexpérimenté et n'avait pas été analysé à cette époque. Il s'aventurait donc là.
Fasciné par sa patiente, il s'attache à retrouver dans les séances avec elle, des faits, une réalité qui soutiennent son propre imaginaire : il est dit qu'il faisait de Sabina son " inspiration ".
Dans l'épisode psychotique qu'elle traverse, Sabina l'interpelle par ses signifiants, dans une telle proximité, que Jung s'y perd ; cette perte d'identité le conduit à ne plus faire la différence entre ce qui vient de lui et ce qui vient d'elle.
Je cite là Sabina.
" Nos âmes furent longtemps très proches ; par exemple nous n'avions jamais parlé, le Dr Jung et moi, de Wagner, or, j'arrive un jour chez lui, et parle de ce qui différencie Wagner des autres musiciens, en expliquant que sa musique est profondément psychologique. Le Dr Jung avait les yeux mouillés de larmes : je vais vous montrer, dit-il, que j'étais en train d'écrire la même chose. "
Dans une lettre à Freud Sabina écrit :
" Maintenant, écoutez bien, Monsieur le Professeur, n'est-ce pas intéressant le Dr Jung et moi pouvions très bien lire les pensées l'un de l'autre ".
A cet appel à la vérité que lui fait sa patiente, Jung répond par la séduction, le narcissisme et nie le sens même de la castration. L'impasse où est piégé Jung renvoie l'analyste à la difficulté de parer au risque de la proximité de la jouissance de l'Autre, à se maintenir autour de ce vide, et à le faire jouer grâce à la dialectique possible avec ce qui le borde et ainsi de résister au travail de destruction du narcissisme originaire.
Reprenons l'observation en nous intéressant à Sabina. Durant son traitement à l'hôpital avec Jung, elle avait tout de suite repéré le désir de Jung c'est-à-dire Sigmund Freud. Son désir d'analyste est présent comme désir de rencontrer Freud. Elle l'exprime de façon ambiguë dans cette lettre à Freud. Elle dit :
" l'obstacle sur mon chemin c'était le Pr. Freud lui-même. Il y avait certaines particularités de caractère que je remarquai aussitôt chez vous, car elles étaient présentes en moi, mais complètement refoulées ; et je pensais que si cela devait éloigner le Dr Jung de vous et que vous deveniez odieux, je subirais le même sort que vous. Je lui ai même prophétisé ".
La passion de Sabina pour Jung lui fait faire l'expérience de la force destructive. Se laisser aller, aimer et donner sont vécus comme une destruction dans le monde fantasmatique de Sabina. Jung venant briser cette relation folle, elle comprend la nécessité de se détacher de lui, mais elle sait que ce détachement ne peut se faire par la destruction de cet amour.
Devenue image vide du fait de cette brisure, sans support, incapable d'entrer dans un processus de deuil, le fantasme de Siegfried s'impose à elle et permet au corps de Sabina de prendre sens et réalité en fonction de cet enfant imaginaire qui pourrait naître d'un viol de Jung.
Qu'en est-il de Siegfried ?
Cette production de l'imaginaire : l'enfant Siegfried a une présence tellement réelle en elle qu'elle dit :
" En moi, c'est une certitude inébranlable, Siegfried vit ". Siegfried, promesse d'une grande et héroÏque destinée, d'un sacrifice au nom d'une grande œuvre.
Cette certitude de la présence vivante de Siegfried en elle s'élabore peu à peu. Des extraits de son journal datant du 11 septembre 1910 annonce cette naissance imaginaire.
" Je pourrais bien puisque je l'aime tant, lui donner un petit enfant comme nous en rêvions jadis ensemble ".
" Il n'est pas facile de renoncer à la pensée de mon Siegfried tant désiré mais que faire ? "
Ce fantasme Siegfried comme lieu où nous laisse l'image, retour vers ce qui n'est pas (naît pas), marque la rencontre impossible avec le vide produit par la chute brutale de l'idéalisation de l'analyste. Ce que cherche Sabina, c'est la création d'une ouverture dans l'enfermement où elle est avec Jung. Elle fait surgir cette idée de l'inconscient comme lieu de la création imaginaire qui supplée à l'image devenue vide évoquant la béance du corps.
Siegfried imaginaire est porteur de sens ; il renvoie à la passion de Sabina pour la musique et particulièrement celle de Wagner, à " ce besoin de Sabina d'être animée par de grands et profonds sentiments, d'être environnée de musique. "
Rappelons ici, un des sens du patronyme " Spielrein " qui peut nous éclairer. " Spielrein " signifie joue juste, place bien ta voix, chante dans le ton. Cela nous mène à la question que pose Jacques Nobécourt dans le livre : " qu'accomplit-elle en jouant ce nom ? " Mais derrière la signification de Siegfried, le sens se perd et n'a plus rien à faire avec l'objet.
Siegfried est présent uniquement en fonction de ce qu'il écarte, de ce dont il se libère. Renvoyé à sa matérialité, Siegfried est autre que le fantasme, autre émanent du sensoriel, scansion, rythme, sons en attente de sens arrêté ou dévié. Autre, en tant qu'ambiguïté qu'il tient de son voisinage avec Sigmund. Le père du Siegfried de Wagner n'est autre que Sigmund. D'autre part, le héros légendaire Siegfried est le fils de l'inceste fraternel entre deux jumeaux Siegfried et Sieglinde. Du fait de cette ambiguïté Siegfried fonctionne comme le fait même de signifier c'est-à-dire comme signifiant. Ainsi, le mot Siegfried trace une trajectoire, vient s'insérer au lieu du vide et se distancie de l'image. Il vient signifier la marque, la coupure et ouvre l'accès à l'écart possible.
Nous faisons l'hypothèse que Siegfried renvoie à une résonance particulière des sons en Sabina, à une extrême sensibilité de son corps aux sonorités. Qu'en est-il de ce redoublement du son ie dans Siegfried que l'on retrouve à la fois dans son nom et son prénom Sabina Spielrein ?
Il faut savoir que Sabina Spielrein s'est beaucoup intéressée aux questions linguistiques. Elle fut la première analyste à mettre en rapport le langage et la théorie freudienne des pulsions. Dans son article sur la genèse des mots enfantins papa et maman, elle articule les deux phonèmes Mö et Pö sur les rapports pulsionnels entre la bouche et le sein.
L'analyse de Sabina avec Freud, qui ne voit en Siegfried que la réalisation d'un désir, lui permet de faire le deuil de l'enfant imaginaire et d'en faire une question théorique.
Des lettres de Sabina indiquent que c'est le travail d'analyse avec Freud qui lui a permis ce dépassement. Grâce à Freud, Sabina a pu se marier avec le Dr Scheftel et avoir avec lui un enfant réel. Cependant, l'insistance de l'enfant imaginaire Siegfried a failli coûter la vie à Renata sa fille.
Ce deuil de l'enfant imaginaire ouvre à Sabina l'accès à la sublimation qui prend deux voies : celle de la composition musicale et celle de l'écriture.
Dans une lettre à Jung, elle écrit :
" par la composition musicale, je pus sublimer ce besoin que j'avais de me donner ".
Dans une autre lettre à Jung, elle pose la question :
" Qu'est-ce qui m'a empêché pendant plus de dix ans de systématiquement réaliser la sublimation de mes désirs dans la musique, ainsi que je le fais à présent ? …
un jour vous m'avez dit qu'à jouer ainsi de la musique, je pourrais perdre la raison ".
On peut faire l'hypothèse que la composition musicale est pour elle une forme de sublimation très proche de la jouissance à laquelle elle ne peut renoncer. Elle témoigne du passage de la création imaginaire Siegfried à la création artistique. Je cite deux phrases d'une lettre à Jung du 19 janvier 1918 qui me paraissent évocatrices : " la musique ne suscite pas la moindre résistance en moi, je peux m'y consacrer toute entière ".
Elle écrit un peu plus loin :
" par la création musicale, trouver le chemin qui mène de la rêverie à l'action ".
La sublimation par le texte écrit se situe sûrement à un autre niveau de symbolisation. Sabina montre de façon claire le passage du deuil de l'enfant imaginaire à l'écriture et l'abandon d'une forme d'écriture qu'on pourrait qualifier de plus névrotique dans le journal, pour une forme plus sublimée dans les écrits théoriques. Cette élaboration théorique de ses propres troubles psychologiques permet de repérer le désir d'analyste de Sabina comme désir de réparation. Elle publie un article très important en 1912 intitulé : " la destruction comme cause de la naissance ". Déjà le concept de pulsion de mort apparaît qui sera repris une dizaine d'années plus tard par Freud dans sa nouvelle théorisation des pulsions.
Ce passage à la symbolisation chez Sabina m'évoque une phrase d'une patiente qu'on pourrait qualifier de border-line à la fois poète et peintre qui bute dans sa création artistique sur la répétition infinie d'une même forme qu'elle vit comme enfermant. Cette patiente dit en parlant d'une peinture " j'ai l'air, j'ai pas les paroles. J'arrive à dominer un sujet quand j'ai l'air, même si je ne peux pas nommer. Après je pourrai nommer. D'abord, je vole dans l'espace à la recherche de points forts ".
Ces points forts dans la toile, ça m'évoque la saisie des sonorités en accord profond avec l'intérieur chez Sabina Spielrein. Pour en revenir à Sabina, nous pouvons dégager l'articulation de son désir d'analyste dans la cure avec Freud au moment de la chute du fantasme de Siegfried qui ouvre alors cet espace renvoyant à la faille de tout discours, donne accès à ce lieu bordé de sons, sons qui s'apparentent au vocal, au " a " comme voix. Ne pourrait-on pas dire que c'est ce lieu de l'articulation du vocal qui assure ici pour Sabina l'identité du sujet dans son rapport au signifiant et d'où se soutient le désir de l'analyste.
Je voudrais introduire là très rapidement, l'article de Theodor Reik sur " la voix de mon père " ; article où on peut suivre le rapport de Reik à l'objet vocal, ce " a " comme voix.
Pour résumer brièvement l'histoire, Reik avait quitter Berlin où il exerçait la fonction de psychanalyste pour répondre à la demande d'un patient que Freud lui avait adressé. Ce patient américain, très riche et très célèbre était atteint d'une grave névrose obsessionnelle. Il avait proposé à Reik de le prendre en traitement psychanalytique à Vienne, une heure par jour ; en échange, il proposait de prendre en charge les frais de séjour de son analyste dans un hôtel luxueux et de lui payer des honoraires largement supérieurs à ce que lui rapportait sa clientèle berlinoise qui lui prenait dix heures par jour.
L'interrogation de Reik dans cet article porte sur le malaise qu'il éprouvait dans ce luxueux hôtel Bristol, et l'impression qu'il avait de ne pas y être à sa place, le malaise étant d'autant plus pesant que le patient, de surcroît, avait cessé de venir à ses séances et continuait à payer les frais de l'analyste. Comme le patient avait demandé à Reik de ne pas lui écrire, ni lui téléphoner en ce cas, à cause de craintes qui risquaient d'être ranimées en rapport avec des idées magiques, Reik se trouva perturbé de gagner autant d'argent sans travailler vraiment. Ne supportant plus la situation, et très déprimé, il s'excusa auprès de son patient et repartit à Berlin.
Reik analyse plus tard les raisons inconscientes qui l'ont poussé à rompre avec le patient et s'interroge sur le malaise qu'il éprouvait à l'hôtel Bristol.
J'en viens à ce passage de l'article où Theodor Reik parle de son retour plus tard à l'hôtel Bristol. Au cours d'un voyage à Vienne, poussé par quelque chose, il franchit le hall de l'hôtel Bristol. Du regard, il explore le dedans du hall, lieu de triomphe et de sa défaite ; puis se retrouvant dans la rue, cette phrase banale surgit ; " ces gens ont vraiment beaucoup d'argent ". Reik dit :
" Cela avait été pensé ou dit non par moi, mais par quelqu'un d'autre, dans un lointain passé ".
Cette voix, tel un écho assourdi semblait provenir d'un ailleurs " cela avait été pensé , presque dit d'ailleurs ". Cette voix possédait une certaine intonation, parlait dans un dialecte viennois familier. Reik vérifie cette voix après coup comme celle de son père.
Si nous reprenons cette partie du texte, nous remarquons deux temps. D'abord, Reik évoque un lieu, le hall de l'hôtel Bristol, sorte de mémoire vide renvoyant à son malaise s'exprimant par les mots : " ne pas se sentir à sa place ".
Ce lieu, le hall de l'hôtel Bristol, délimite un périmètre qui borde un vide, vide qui correspond à une zone anesthésiée renvoyant au blanc de la chaîne symbolique. Cet espace, en tant que balayé par le regard, appartient au registre du réel, au " a " comme regard.
C'est dans le passage à un autre lieu, au moment où Reik se retrouve dehors que se manifeste la voix qui introduit le deuxième temps.
La voix incorporée émergeant de l'intérieur réapparaît dans une sorte d'hallucination. Elle instaure la limite de la rencontre avec le Autre. Cette voix-corps qui incarne le Autre se saisit du désir de Reik et provoque cette stupeur, cette surprise, cette certitude sans fondement.
Cette voix appartient au réel, c'est le " a " comme objet vocal ; elle fait toucher à l'impossible de la jouissance. Après qu'elle ait parlé, elle se tait, ouvrant le silence d'où jaillit le sens.
Elle crée une coupure, une articulation signifiante qui permet le cheminement du Autre vers l'identification au sujet du désir.
Je pose comme hypothèse que ce " tenir ensemble du corps " renvoyant au malaise et de mots renvoyant à la voix s'articulerait du croisement de cet espace -regard et de cet espace-voix, c'est-à-dire de deux objets " a ".
Il me semble que ce texte éclaire ce point pivot de la clinique analytique d'où s'articule à mon sens le désir de l'analyste ; de ce croisement du regard avec la voix incorporée, surgit, dans un effet de surprise, peut-être même pourrait-on dire de sidération, le jaillissement du sens. Le désir de l'analyste me semble être lié à ce moment-clé, moment-pivot de l'analyse, à ce moment d'affleurement de surprise sidérante.
J'associerai avec une parole de Claude Simon, prix Nobel de littérature, tirée du Nouvel observateur qui répond à la question posée : " une des raisons pour lesquelles j'écris, c'est de voir ce qui va se dire. Et qui est toujours plus intéressant que mon intention première ".
Le travail d'écriture ainsi repéré me semble proche de ce que je pourrais dire d'un travail d'analyste.
Pour conclure sur ce désir de l'analyste je dirai : c'est à se maintenir dans cet entre deux, dans cette oscillation entre fascination et sublimation que pourrait peut-être se maintenir le désir du sujet devenu analyste.
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